J’avais repéré une semaine à l’avance le terrain, histoire d’être certain d’occuper nos bénévoles et de marquer le coup auprès des nouveaux, et je n’avais pas été déçu… rien que par si par là, plus d’une trentaine de déchets dont voici un diaporama…
Mais ayant déjà fait cette parcelle l’an dernier avant confinement, je savais qu’il restait également beaucoup de déchets anciens. Donc nous avons fait 2 groupes, un groupe pour ramasser les déchets standard et un autre qui s’est transformée en groupe de recherche archéologique…
« Révoltant », « déprimant » sont les mots qui sont revenus dans la bouche de nos nouveaux bénévoles cette fameuse après midi. Vu les déchets enfouis si profondément, nous avons supposé qu’ils était là bien avant la création du SIVOM très récente en 2006, du temps où la question de gestion des déchets n’était pas une priorité pour tout le monde. Pour ma part, je pense qu’il s’agit de déchets des années 60-70 voir peut-être plus anciens encore car les arbres ont poussés à travers et ces arbres ont près de 40 voir 50 ans. Je vous laisse juge, voici ci-dessous quelques prises de vues de ces déchets. je n’ai pas tout gardé mais il y en avait beaucoup d’autres. N’hésitez pas à commenter cette article si vous avez des réponses ou des dates.
A la fin de ces 2 heures de ramassage, sans pluie, comme annoncé par la météo et marqué par le passage du fils du docteur disparu tantôt à la recherche de son père, nous avions 6 sacs de verre et autres, type céramique et fer, résultat des fouilles, 1 sac de 130 litres de déchets plastique et aluminium ainsi qu’une poubelle de chantier, 3 coussins, une chaussure Airness, une tablette estampillée du Val de Marne, un siège de chaise à roulette, un garde boue de camion et bien d’autres.
Nous avons fini par une petite collation « gestes barrières » histoire de remercier nos 2 fidèles bénévoles : Nathalie et Philippe ainsi que nos 3 nouveaux et j’espère réguliers, bénévoles : Laetitia, Sandrine et Nathan.

Et je tiens à faire un petit clin d’œil aux 2 plus jeunes qui ont fait des Aller-Retour avec leur chariot afin de déplacer les sacs vers le point de retrait, des sacs qui faisaient en moyenne une trentaine de kg voir plus.
Je remercie également la ville de Santeny pour nous avoir fourni les sacs et les gants mais aussi les services techniques d’avoir enlevé tout ceci, à destination des filières appropriées.
Mais ce n’est qu’un début car cette parcelle est véritablement plus polluée que l’on ne pense. Je vais donc me renseigner auprès de la Mairie et faire le nécessaire afin qu’elle soit nettoyée plus en profondeur car il est malheureux que la faune et la flore cohabitent avec tout ceci…

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